Contrôle des mouvements

Des mesures réglementaires relatives aux mouvements d'animaux permettent de limiter le risque d'introduction de « M. bovis » dans les troupeaux indemnes.

Attention

La mesure phare est qu'un élevage n'est autorisé à introduire des animaux que s'ils proviennent de troupeaux reconnus officiellement indemnes.

En France, la bonne application des mesures réglementaires lors des mouvements d'animaux est vérifiée lors d'une visite d'achat obligatoire réalisée par un vétérinaire sanitaire, réalisée dans les 15 jours qui suivent l'introduction du (des) bovin(s) (achat, pension, prêt...).

Lors de cette visite, le vétérinaire doit :

  • vérifier les documents d'accompagnement de l'animal : son passeport (couleur rose) sur lequel est apposé l'ASDA[1] (carte verte ou attestation sanitaire) qui atteste du statut sanitaire de l'élevage d'origine de l'animal ;

  • s'assurer des conditions de la quarantaine ;

  • réaliser un examen clinique pour s'assurer que l'animal est apparemment en bonne santé ;

  • réaliser un test de dépistage vis-à-vis de la tuberculose dans les cas exceptionnels où cela est requis (présence de facteurs de risque) « (contrairement à d'autres maladies (ex. IBR) pour lesquelles ces tests sont systématiques) ».

Des contrôles aux mouvements d'animaux sont également prévus lors d'échanges entre pays, toujours dans l'optique de protéger les zones ayant acquis un statut favorable vis-à-vis de la tuberculose.

Dans la nouvelle loi européenne de santé animale (LSA), cette mesure s'inscrit dans le cadre de la catégorisation de la tuberculose bovine comme danger de classes BDE (CDE pour les autres ruminants). Voir les classes de la LSA 2021[2].