A retenir

Méthode

La surveillance la tuberculose bovine repose actuellement sur trois piliers :

  • dépistages périodiques en élevages dans les zones infectées ou dans les élevages à risque ;

  • surveillance à l'abattoir ;

  • dépistages lors des mouvements.

Cette surveillance est complétée par des investigations dans les élevages en lien épidémiologique avec des foyers.

L'identification précoce et le blocage des élevages suspects de tuberculose visent essentiellement à prévenir la diffusion de « M. bovis », le temps de mener des investigations complémentaires et de confirmer ou infirmer la présence de la bactérie dans l'effectif.

L'assainissement des élevages infectés par abattage total et l'application de mesures de nettoyage, désinfection et de vide sanitaire permettent de limiter le risque de résurgence de l'infection. La faible acceptabilité par les éleveurs de cet abattage total conduit de plus en plus à des dérogations autorisant un abattage partiel.

Dans un contexte de faible prévalence, il est important de raisonner l'application des mesures de surveillance, et notamment d'avoir recours au dépistage systématique uniquement dans les élevages situés dans des zones infectées et dans les élevages à risque vis-à-vis de la tuberculose, pour réduire le risque d'obtention de résultats faussement positifs aux tests.

En contexte de faible prévalence, les mesures de biosécurité deviennent prédominantes avec comme enjeu majeur la protection des effectifs indemnes vis-à-vis des facteurs de risque d'infection.

En France il est essentiel de surveiller et lutter contre la tuberculose dans la faune sauvage, qui peut contribuer à la formation d'un réservoir multi-hôtes dont les bovins continuent de constituer l'acteur principal, comme c'est le cas dans d'autres pays.