La tuberculose

Les tests ante-mortem (tuberculination et dosage de l'interféron γ) sont imparfaits notamment en termes de sensibilité et peuvent donc générer des résultats négatifs pour des animaux infectés (résultat faussement négatif). Il y a donc un risque non négligeable que l'infection persiste dans l'élevage. L'utilisation de tests en parallèle et leur répétition dans le temps permet d'augmenter la sensibilité du dépistage.

Aucune méthode ne permet d'éviter avec certitude le phénomène de résurgence car la bactérie peut persister longtemps dans l'environnement. L'abattage total suivi d'un nettoyage et d'une désinfection de l'élevage infecté reste plus sûr pour éviter une résurgence car comme souligné précédemment les tests de dépistage à disposition restent dans tous les cas imparfaits pour identifier les animaux infectés.

L'abattage partiel est en général moins coûteux pour l'Etat, car moins d'animaux sont éliminés et il y a moins d'indemnité à verser à l'éleveur. Cependant, les pertes indirectes liées au blocage de l'élevage pouvant être prolongé peuvent être très importantes). De plus, le risque de résurgence est moins bien maîtrisé car des animaux infectés peuvent persister dans l'élevage et les opérations de nettoyage, désinfection, vide sanitaire sont plus difficiles à réaliser. Néanmoins, L'abattage partiel bénéficie d'une meilleure tolérance (acceptabilité) par les éleveurs.