Mesures à mettre en place lors de suspicion FA

Dans l'exercice précédent, il fallait cocher :

  • Obtenir un diagnostic de laboratoire dans les plus brefs délais

  • Prévenir la dispersion du virus

  • Recenser les animaux présents dans l'exploitation

  • Réaliser une enquête épidémiologique

Dans le cadre de la suspicion, vous êtes dans une situation où vous ne pouvez pas exclure de façon certaine la FA ; il faut donc confirmer ou infirmer cette hypothèse diagnostique. Le DDPP[1] vous demandera donc de réaliser (ou fera réaliser par des agents de la DDPP) des prélèvements en vue d'obtenir un diagnostic de laboratoire dans les plus brefs délais et les meilleures conditions techniques.

Dans l'attente des résultats du LNR[2], il est important de prendre des mesures appropriées destinées à prévenir la dispersion du virus à l'intérieur comme à l'extérieur de l'exploitation. Pour cela, des mesures de blocage de l'exploitation et un renforcement des mesures de biosécurité sont prescrites dans l'exploitation faisant l'objet de la suspicion.

Le principe est « rien ne doit sortir ou entrer qui puisse véhiculer le virus ». Cela concerne donc tous les mouvements d'animaux, de personnes et les produits et sous-produits, ainsi que tous autres supports qui peuvent véhiculer le virus.

De même, il est demandé au vétérinaire sanitaire de recenser toutes les catégories d'animaux présents dans l'exploitation (espèces réceptives et non réceptives) et, pour chacune des espèces sensibles, le nombre d'animaux déjà morts, malades et ceux suspects d'être contaminés.

Enfin, une enquête épidémiologique approfondie se met en place sous la responsabilité de la DDPP. Les objectifs de cette enquête et les principales étapes sont présentés dans la partie suivante sous forme d'exercice

En fonction des résultats des analyses de laboratoire, la phase de suspicion se termine soit par une infirmation de suspicion, qui se traduit par la levée de l'APMS, soit par sa confirmation.

Cliquez ici pour consulter un APMS de FA [pdf].