Synthèse sur la lutte en contexte de faible prévalence
Fondamental :
En zone de faible de prévalence, il convient :
de limiter ces dépistages à des élevages ou des régions avec des facteurs de risque particulier ou à des zones où l'infection circule et de réaliser des enquêtes épidémiologiques en cas de foyer ;
d'utiliser des tests en série[1] de façon à augmenter la spécificité du dépistage (recontrôle avec l'IFN-γ lors de résultats positifs par exemple) ;
d'appliquer des mesures de biosécurité externe et des mesures aux échanges d'animaux pour limiter la circulation de
« M. bovis »
et protéger les effectifs indemnes tout en ayant recours à des appellations « cheptel officiellement indemne » ;d'assainir les élevages infectés efficacement pour limiter la circulation de
« M. bovis »
tout en interdisant les échanges entre-temps.
Dans ce contexte de faible prévalence, la maîtrise des facteurs de risque (vus précédemment) par une approche centrée sur l'analyse de risque, prend une importance tout particulière pour préserver une situation épidémiologique favorable.
Application : possibilité de supprimer totalement le dépistage dans les régions indemnes, à condition :
de maîtriser strictement la biosécurité interne et externe et notamment le facteur de risque d'introduction de nouveaux bovins, facteur de risque majeur dans un contexte indemne ;
que la qualité de la surveillance en abattoir, devenue la seule modalité de surveillance, soit optimale.