Signes cliniques particuliers aux carnivores domestiques

Les manifestations cliniques de la rage sont donc protéiformes : seules les manifestations neurologiques, incluant les troubles du comportement, et l'évolution irrémédiable et rapide vers la mort sont caractéristiques de la rage. Toutefois, en zone d'enzootie rabique ou sur un animal en provenant, toute modification inexpliquée du comportement associée à une gêne de la mastication, déglutition et / ou paralysie du pharynx doit évoquer la rage.[1]

Méthode

Diversité des manifestations cliniques

Manifestations cliniques agressives d'un chien enragéInformations[2]
Manifestations cliniques d'un chat enragéInformations[3]

Méthode

Changement de comportement

Les signes comportementaux traduisent le fait que l'infection va susciter l'apparition d'un comportement inhabituel.

Si un chien mord sans raison apparente et contrairement à son comportement habituel, il s'agit d'une modification du comportement, dans ce cas le vétérinaire doit suspecter la rage. Dans tous les autres cas de morsure, le vétérinaire doit néanmoins surveiller l'animal car celui-ci pourrait être en excrétion pré symptomatique.

Méthode

Rage canine et féline, exemples de formes cliniques

Les troubles neurologiques peuvent conduire à une atteinte des cordes vocales, occasionnant chez le chien un aboiement dit « bitonal »[4] qui se termine dans les aigus, à des signes oculaires tels que l'anisocorie (myosis d'un œil et mydriase de l'autre)[5], ou la procidence de la troisième paupière.[6]

Voir les signes cliniques chez les différentes espèces

communs à tous les mammifères

particuliers des carnivores domestiques

particuliers d'autres espèces animales