La fièvre aphteuse

En effet, les lésions étant particulièrement douloureuses, les animaux sont souvent réticents à la manipulation, ce qui peut être dangereux pour les manipulateurs et gêner la bonne observation des lésions

Il est important de collecter au plus tôt des informations sur le contexte et les commémoratifs : quelles espèces sont atteintes ? depuis combien de temps ? y a-t-il eu récemment des introductions d'animaux dans l'élevage ?...

Il est préférable de prendre la température des animaux au début de l'examen clinique, car celle-ci peut être artificiellement augmentée suite aux manipulations

Il est important de rechercher la présence de certains signes cliniques généraux (abattement, boiterie...) sur l'ensemble des animaux de l'élevage avant de commencer un examen individuel plus spécifique. Par ailleurs, les animaux pouvant être réticents à la manipulation en raison de la douleur provoquée par les lésions, celle-ci ne doit commencer qu'une fois toutes les informations générales collectées.

La FA est généralement bénigne, sauf en cas de complications et chez les jeunes chez qui elle peut induire une mortalité suite à une myocardite

Les lésions sont principalement localisées au niveau de la bouche, du pied et de la mamelle et se manifestent par une hypersalivation (ptyalisme), des boiteries et des réticences lors de la traite/tétée

En effet, plusieurs maladies présentes en France font partie du diagnostic différentiel de la FA, quelle que soit l'espèce touchée

Les vésicules sont des lésions fragiles, qui se rompent facilement, notamment lorsqu'elles sont situées dans des zones de mouvements (par exemple bouche, pied ou mamelle)

La coexistence des lésions aux trois localisations préférentielles est possible sur un même animal, mais n'est pas systématique. La plupart du temps, l'atteinte des différents sites lésionnels est observée sur des animaux différents

La FA étant très contagieuse, il est très peu probable que le virus circule depuis plus de 10 jours dans un élevage et que deux animaux seulement soient atteints cliniquement. C'est pourquoi il est important de prendre en compte à la fois les degrés d'ancienneté des lésions observées et leur fréquence au sein d'un cheptel pour statuer sur une suspicion de FA.

La virémie est détectable surtout en période fébrile, avant l'apparition des signes cliniques ; et les anticorps apparaissent souvent à partir de 4-5 jours après la contamination

Non, il faut pour cela réaliser des prélèvements sur tube sec

Seul le LNR (Anses Maisons-Alfort) est habilité à réaliser les analyses pour recherche du virus ou des anticorps dans le cadre de la FA