Une maladie difficile à contrôler

Méthode

Sur le plan épidémiologique, la transmission est très insidieuse car :

  • L'infection est le plus souvent asymptomatique

  • Il peut y avoir une excrétion en l'absence de signes cliniques

  • La bactérie est très résistante dans le milieu extérieur

  • Outre les bovins, différentes espèces domestiques et sauvages peuvent servir de relais d'infection, voire de réservoirs

Méthode

Sur le plan des moyens de lutte :

  • Les outils de dépistage et de diagnostic sont imparfaits (problèmes de spécificité liés à des réactions croisées avec d'autres mycobactéries et/ou manque de sensibilité)

  • Aucun vaccin à la fois suffisamment protecteur et n'interférant pas avec le dépistage n'est disponible sur le marché

  • Le traitement des animaux est interdit (cf. infra)

Méthode

Sur le plan de l'acceptabilité par les acteurs :

Le fait que la lutte impose des mesures très contraignantes a induit une lassitude des acteurs, particulièrement des éleveurs dans les régions qui restent les plus atteintes.

Méthode

Par ailleurs, la stratégie de lutte contre la tuberculose animale se doit d'être évolutive en fonction du contexte épidémiologique :

  • Dans les zones très infectées : par la combinaison du dépistage pour détecter les foyers, de mesures de police sanitaire pour assainir les foyers et de mesures de biosécurité pour limiter la diffusion de « M. bovis »

  • Dans les zones où la pression d'infection est faible : par une approche centrée sur la maîtrise des facteurs de risque pour préserver les élevages et/ou régions et/ou pays dont le statut est favorable

Méthode

L'émergence de la tuberculose dans la faune sauvage en France et dans certains pays d'Europe constitue à ce titre un défi supplémentaire et impose notamment la mise en place de mesures de surveillance adaptées.

La tuberculose bovine est donc complexe, et doit s'adapter à de multiples composantes, y compris au contexte d'infection multi-espèces et au contexte humain.