Diagnostic
Attention :
En cas de rage des carnivores domestiques, les anticorps sont d'apparition trop tardives pour avoir un intérêt diagnostique. Ainsi, le titrage des anticorps a uniquement un objectif d'évaluation de la protection vaccinale.
Méthode :
Prélèvement et procédure d'envoi
Tout animal euthanasié ou mort au cours d'une surveillance sanitaire, que ce soit dans le contexte d'une suspicion clinique, ou qu'il s'agisse d'un animal mordeur ou d'une introduction illégale, doit faire l'objet d'un test diagnostique réalisé au Centre National de Référence (Institut Pasteur Paris). Le diagnostic de laboratoire est, en effet, le seul capable de confirmer une infection par un « Lyssavirus »
.
Le prélèvement et l'acheminement suivent une procédure stricte sous la responsabilité du vétérinaire sanitaire :
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Méthode :
Laboratoires d'analyse
Le diagnostic de la rage doit être réalisé dans des laboratoires agréés. En France, il en existe deux :
- le Centre National de Référence de la rage situé à l'Institut Pasteur à Paris, qui traite les prélèvements humains, mais aussi tout prélèvement issu d'un animal susceptible d'avoir contaminé une personne, ce qui inclut tous les carnivores domestiques ;
- le Laboratoire d'études sur la rage et de pathologie des animaux sauvages (LERPAS) de Nancy (ANSES Nancy), qui traite tous les autres prélèvements animaux, en pratique, les chiroptères.
Méthode :
Technique diagnostique
Le test de référence est l'immunofluorescence directe[2] pour la mise en évidence d'antigène de la nucléocapside. Le test est rapide (moins de 12 heures), sensible et spécifique. Toutefois, notez que la sensibilité est de 98%, des résultats faussement négatifs peuvent être obtenus. Actuellement, l'Institut Pasteur réalise le test ELISA.
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