Conduite à tenir face à un animal suspect de rage
Méthode :
Principes en cas de suspicion
La rage est classée comme une maladie B, D et E (Règlement 2016/429) et toute suspicion de rage chez les carnivores, les bovidés, les suidés, les équidés, les cervidés et les camélidés est à déclaration obligatoire à la DDPP.
La période pendant laquelle les animaux domestiques suspects de rage sont considérés comme ayant pu contaminer d'autres animaux est de 15 jours avant le début de la phase clinique (en raison de l'excrétion pré-symptomatique) jusqu'à la fin de celle-ci, ou de 20 jours précédant la mort de l'animal suspect (la date de début des signes cliniques étant, en général, associée à une incertitude). Le diagnostic clinique et épidémiologique de la rage est difficile : « tout est rage, rien n'est rage ».
Il existe deux types de carnivores suspects de rage :
les suspects présentant des signes cliniques évocateurs de rage (suspects cliniques),
les suspects mordeurs (les carnivores ayant mordu sans raison apparente et contrairement à leur comportement habituel).
Méthode :
Conduite à tenir vis-à-vis des animaux suspects de rage
Les plus grandes précautions sont nécessaires lors de l'examen clinique d'un animal suspect de rage :
L'isolement strict et la mise en observation d'un animal suspect de rage sont capitales ;
Deux maladies peuvent coexister ou se succéder, une maladie banale et la rage ;
Du vivant de l'animal, il n'existe pas de diagnostic expérimental.
Un animal suspect clinique doit être mis sous surveillance pendant le temps nécessaire pour confirmer ou infirmer la suspicion clinique.