Hôtes du virus

Quels hôtes sont impliqués dans les différents cycles épidémiologiques de la maladie ?

Tous les suidés, et seulement ceux-ci, sont réceptifs au virus de la PPA. Cela signifie que toutes les autres espèces animales, y compris l'Homme ne peuvent pas être infectées.

En revanche, tous les suidés ne sont pas sensibles, car ils n'expriment pas tous des signes cliniques.

Les porcs domestiques et les sangliers sont tous les deux très sensibles au virus. En effet, la plupart du temps, ils expriment des signes cliniques d'évolution aiguë à suraiguë.

Cependant, différentes espèces de suidés sauvages africains, tels que les phacochères, les potamochères et les hylochères, qui jouent le rôle de réservoir sauvage de la maladie sur le continent africain, peuvent être infectés de manière inapparente et excréter le virus malgré l'absence de signes cliniques.

Quelques espèces de suidés européens et africains sont illustrées ci-dessous :

Les tiques molles du genre « Ornithodoros » (illustration ci-dessous) peuvent être infectées, répliquer et transmettre le virus à la faveur d'un repas sanguin sur un suidé, mais aussi de manière verticale.

Elles jouent ainsi le rôle de vecteur biologique du virus. Ces tiques sont largement présentes en Afrique et sont retrouvées dans la péninsule ibérique. À l'heure actuelle, elles n'ont jamais été identifiées en France.

Tique du genre OrnithodorosInformations[1]