Signes cliniques
La nature et l'intensité des signes cliniques et des lésions sont très variables et dépendent de la souche virale et des facteurs d'hôtes (espèce, âge, état général, co-infections).
Voici quelques traits généraux qui seront détaillés plus bas et pour lesquels certaines exceptions à la règle seront précisées :
Généralement les Galliformes[1] présentent plus de signes cliniques que les Ansériformes[2] ;
Les virus IAFP provoquent généralement peu de signes cliniques ;
Les virus IAHP sont associés à des signes cliniques majeurs et une létalité très importante.
IAFP
Les virus IAFP ne provoquent généralement aucun signe clinique chez les Ansériformes[2]. Chez les Galliformes[1], ils peuvent être responsables d'infections asymptomatiques ou associés à des signes cliniques respiratoires modérés ou à des chutes de ponte. Certains virus IAFP, comme le virus H9N2, peuvent provoquer des signes cliniques plus marqués, notamment lors de co-infections avec des bactéries.
IAHP
Chez les Galliformes[1], les virus IAHP peuvent être responsables d'infections suraiguës ou aiguës provoquant la mort des oiseaux en un ou deux jours. Il n'est pas rare d'observer une mortalité de 90% des animaux. On observe des signes généraux (anorexie, prostration...), cutanés (œdème, congestion, hémorragies de la crête et des barbillons), respiratoires (dyspnée, râles, toux), digestifs (diarrhée, avec fientes parfois blanchâtres, éventuellement hémorragiques), nerveux (incoordination motrice, paralysie des ailes, torticolis...), isolés ou diversement associés.
Chez les Ansériformes[2], les virus IAHP peuvent être responsables d'infections suraiguës ou aiguës, comme chez les volailles. Cependant, certaines souches de virus IAHP provoquent des signes cliniques plus modérés chez les Ansériformes que chez les Galliformes.
Troubles neurologiques chez un canard atteint d'IAHP (port anormal de la tête, tremblements, torticolis)
Troubles neurologiques chez un poulet atteint d'IAHP (port anormal de la tête, tremblements)