La rage

L'ensemble des pays de l'Union Européenne ont un statut indemne selon l'OMSA (absence de rage des mammifères terrestres) ce qui justifie l'harmonisation de la réglementation européenne relative à la rage pour tous les Etats membres de l'UE. Concernant la réglementation du voyage des animaux de compagnie, trois situations sont distinguées en fonction du statut sanitaire des pays :

• les Etats membres de l'UE qui ont un statut équivalent au regard de l'OMSA et dans lesquels s'appliquent des mesures identiques ;

• les pays tiers (non membres de l'UE) et non dérogatoires qui ont un statut non indemne au regard de l'OMSA et dans lesquels s'appliquent des mesures spécifiques ;

• les pays tiers dérogataires qui ont un statut indemne au regard de l'OMSA et dans lesquels s'appliquent des mesures spécifiques allégées.

La plupart de ces mesures seront détaillées dans la partie « Conduite à tenir ».

Malgré l'absence de cas de rage terrestre autochtone et l'obtention du statut indemne de l'OMSA depuis 2001, le risque de rage en France n'est pas nul selon l'OMS.

Depuis la disparition de la rage vulpine en 1998, presque chaque année un cas de rage canine importée est déclarée en France. L'importation d'animaux infectés constitue donc le principal danger rabique auquel sont exposées des personnes résidant en France, avec le risque de rage des chiroptères dans une moindre mesure.

Notez l'importance des cas de rage domestiques et sauvages aux frontières de l'Union Européenne indiquant un risque plus élevé d'infection dans les pays limitrophes malgré leur statut indemne selon l'OMSA. La vigilance doit donc être également maintenue sur les animaux en provenance de pays d'Europe de l'Est (exemples : Roumanie, Pologne).