Répartition géographique
Brucellose bovine
La répartition géographique de la brucellose bovine est mondiale.
La brucellose à B. abortus
est une maladie de l'élevage principalement bovin expliquant qu'elle puisse être présente sur de nombreux continents. Cette maladie est notifiable à l'OMSA[1], permettant de générer une carte de sa répartition mondiale (bien que les données soient manquantes pour de nombreux états).
« B. abortus »(faunes domestique et sauvage) de 2010 à 2019
Brucellose des petits ruminants
L'infection brucellique des petits ruminants est moins largement répartie dans le monde que celle des bovins, avec de nombreux pays n'ayant jamais notifié cette maladie.
Elle suit en réalité la répartition de l'élevage ovin. C'est également une maladie notifiable à l'OMSA.
« B. melitensis »(faunes domestique et sauvage) de 2010 à 2019
Pour connaître la répartition actuelle de la brucellose animale dans le monde, rendez-vous sur le système mondial d'information zoosanitaire de l'OMSA.
En Europe, l'intensification des mesures de lutte a permis à certains pays d'acquérir des statuts sanitaires très favorables au regard de la brucellose bovine. La brucellose des ovins et caprins sévit encore régionalement à l'état enzootique dans quelques pays européens (en 2022 : Grèce, Italie, Portugal, Hongrie, Bulgarie).
En France, avant 1968, 40 % des avortements bovins étaient d'origine brucellique. Les campagnes de prophylaxie collective, rendues obligatoires en 1975, ont permis une amélioration progressive de la situation sanitaire et la prévalence annuelle a baissé jusqu'à s'éteindre en 2003. Le dernier isolement (après avortement) a été réalisé en 2001 et le dernier foyer est survenu en 2003. La France fut reconnue pays officiellement indemne de brucellose bovine au sein de l'UE en 2005. Similairement, la situation de la brucellose des petits ruminants en France est devenue très favorable : aucun foyer n'a été mis en évidence depuis 2004 et la France est devenue officiellement indemne de brucellose ovine et caprine en 2021.
Ces statuts restent fragiles et nécessitent une surveillance des cheptels afin d'éviter toute réémergence.