L’IDC est devenu le test de dépistage à utiliser systématiquement en 1^ère intention (sauf en Corse).

Etant donné son niveau élevé de spécificité, tout résultat positif conduit à considérer la suspicion comme forte, quels que soient les facteurs de risque, et donc à envisager un abattage diagnostique. Il en sera de même en cas de résultats douteux à l’IDC (d’où une présomption plus élevée qu’il s’agisse d’une réaction précoce - et donc encore peu spécifique - à des mycobactéries atypiques) si des facteurs de risque importants sont identifiés et/ou si plus de 2 animaux sont réagissants. Dans tous ces cas, l’ensemble de l’élevage est bloqué en attendant la confirmation ou l’infirmation de la suspicion.

En revanche, en cas de résultat douteux à l’IDC concernant 1-2 animaux maximum et si le niveau de risque est considéré comme faible, il est devenu possible de tester sans tarder les bovins ayant fourni des résultats douteux avec le test INFγ, qui a une grande sensibilité et une très bonne spécificité.

• Si le résultat est positif, il va dans le sens d’une suspicion forte et conduit à un abattage diagnostic et au blocage de l’ensemble de l’élevage

• Si le résultat est négatif, il va dans le sens d’une suspicion faible. Dans ce cas, les bovins ayant fourni un résultat douteux en IDC restent bloqués, mais les autres bovins de l’élevage sont autorisés à circuler (mais uniquement sur le territoire national). Cet allégement réglementaire a été élaboré en réponse à la lassitude des éleveurs, auparavant condamnés à un blocage de leur élevage suspect pouvant atteindre plusieurs mois, quel que soit le degré de réaction à l’IDT et quel que soit le niveau de risque. Dans ce cas de figure, les bovins IDC douteux / INFγ- seront retestés six semaines plus tard en IDC. Si une réponse non négative en IDC est obtenue, l’élevage passe en suspicion forte, sinon, la suspicion est levée et l’élevage est à nouveau considéré comme indemne.