Une maladie difficile à contrôler

Fondamental

Cette maladie est une des maladies animales les plus difficiles à contrôler pour trois raisons principales :

  • Il n'existe à l'heure actuelle encore aucun vaccin à la fois sûr et protecteur ;

  • Il n'existe pas de traitement pour guérir les individus infectés ;

  • Le virus est très résistant dans le milieu extérieur, dans les cadavres de suidés morts de la maladie, ainsi que dans les denrées alimentaires d'origine porcine donnant lieu à des modes de diffusion extrêmement divers (vecteurs inanimés, contacts directs et indirects entre animaux, contacts avec carcasses contaminées, etc.)

De ce fait, les principes de lutte contre cette maladie en élevage passent essentiellement par une amélioration des mesures de biosécurité, une détection précoce des foyers et la mise en place de mesures de police sanitaire (dépeuplement des troupeaux atteints, arrêt des mouvements, etc.)

Chez les sangliers, la grande difficulté réside dans le fait que les cadavres des sangliers morts de la maladie sont sources de virus pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois selon les conditions environnementales. Ainsi, ces cadavres permettent aux sangliers vivants sur le même territoire de s'infecter aisément lorsqu'ils viennent fouiller l'environnement direct de la carcasse. Les principes de lutte dans ces populations sauvages passent donc essentiellement par la détection précoce et le retrait des cadavres de sangliers.